Identité animalière
Ibis falcinelle
Je suis un Ibis Falcinelle et en Latin l’on me nomme Plegadis falcinellus, d’une taille de 55 à 65 centimètres, j’ai une envergure d’environ 1 mètre.
Je niche en colonies dans les marais à végétation fournie, les mares ou marécages, et les rivières et c’est dans ces derniers que j’assure ma descendance. Je fais mon nid avec de fines branches dans les roselières et j’hiverne en Afrique, car nous, les Ibis d’Europe, nous sommes des transsahariens.
Dès le mois d’Avril, vous pourrez nous observer en groupe en Camargue, ainsi que dans d’autres régions du sud de France d’Est en Ouest. Aussi exceptionnellement, et peut-être dû à un phénomène climatique où à la disparition des zones humides due aux drainages, à l'agriculture intensive et à la pollution des eaux, il m’arrive de m’orienter plus au nord comme sur cette photo prise au marais du Domaine de Buttet en Savoie .
Mes tonalités pourpres (malgré mon apparence noire en vol) signifie que je suis un adulte en saison internuptiale, et les plus jeunes d’entres nous sont plus à dominante verdâtre.
Je suis donc facilement observable dans les marais, car j’aime les zones dégagées où j’ai constamment le bas des pattes dans l’eau.
Vous me verrez fréquemment sommeiller en pleine journée m’éveiller, m’étirer, faire ma toilette et me remettre à fouiller la vase de mon bec incurvé pour y trouver quelques nourritures composées de larves, d’insectes ou de grenouilles.
Pic Epeiche
Je suis un Pic Épeiche et mon nom en Latin se prononce Dendrocopos Major, j’appartiens à l’Ordre des Piciformes et à la Famille des Picidés, d’une taille de 23 à 26 centimètres, j’ai une envergure
de 38 à 44 centimètres.
Je vis dans les boisements variés, en particulier ceux à pins et Sapins car en hiver, je me nourris de leurs graines, depuis la taïga arctique jusqu’aux régions méditerranéennes, mais aussi du
nord de l’Eurasie jusqu’au Moyen-Orient, aux îles Canaries et en Afrique du Nord.
Certains d’entre nous peuvent migrer vers le sud en hiver, afin de trouver nourriture suffisante, mais à la belle saison, l’on me trouve également dans les forêts de feuillus, les parcs et les
grands jardins sauvages pourvus de plans d'eau, tel au lac de Sainte Hélène du Lac en Savoie, où je figure sur cette photo.
Craintif et prudent, le meilleur moyen de me voir reste le matin aux premiers rayons de soleil sur les troncs d’arbres dégarnis, où vous m’entendrez toquer le tronc de mon bec puissant et pointu.
J’en extrais ma nourriture composée d’invertébrés et d’insectes, grâce à ma longue langue effilée, visqueuse et ornée de fins crochets en son extrémité.
Si parfois vous m’entendez tambouriner sur une branche morte de février à mai, c’est que, c’est pour moi un moyen de communication durant les parades territoriales et nuptiales afin de trouver ma
future conjointe. Je suis d’ailleurs capable, d’émettre de 5 à 20 tambourinements par seconde.
Je fonde mon foyer dans les cavités des arbres, que je creuse à l’aide de ma conjointe. Elle y déposera jusqu’à sept petits œufs blancs, dont nous nous occuperons tous les deux. Aussi, nous
tiendrons notre nid propre pour nos petits en le nettoyant constamment.
Loriot d'Europe
Je suis un Loriot d’Europe et en Latin l’on m’appelle Oriolus oriolus , j’appartiens à la famille des Oriolidae dont je suis le seul représentant à fréquenter l’Europe .
D’une taille de 22 à 25 centimètres, je suis un oiseau exotique d’origine Africaine tropicale Orientale (Kenya, Ouganda).
En été, je migre de nuit en passant par les Balkans, le Bosphore et le Moyen-Orient pour rejoindre l’Europe afin d’assurer ma descendance en cette période de printemps où j’y trouve également nourriture en abondance (insectes et fruits).
En France, à cette époque de reproduction, je fréquente les forêts de feuillus, les bosquets, les peupleraies à proximité des cours d’eaux, tels les grands parcs de Lorraine, mais aussi dans le Cher au parc de la Chapelle d’Angillon où vous me voyez sur cette photo et où je chante d’une douce voix flûtée.
Je suis farouche et ne quitte pratiquement jamais les frondaisons des arbres d’où la difficulté de m’observer ! Certains photographes animalier vont même jus-qu’ériger des affûts en hauteur pour m’étudier.
Vous pouvez toujours imiter ma jolie voix, afin de me pousser hors de ma cachette poussé par la curiosité... je vous ferais peut être un petit coucou.
Héron garde boeuf
Je suis un Héron garde Bœuf et en Latin, l’on me prénomme Bubulcus Ibis. D’une taille de 45 à 52 cm, je peux atteindre une envergure de 95 cm et je suis une espèce d'oiseaux échassiers, de la famille des ardéidés (hérons, aigrettes, butors et apparentés).
Je vis niché en colonie dans les arbres et les buissons, sur les rives des rivières et des lacs, mais je recherche ma nourriture en milieux secs et herbeux. L’on me trouve donc, parmi le bétail pâturant, dans les champs et les prairies, où je me pose aussi sur les bœufs, mais pas seulement, car je me pose aussi sur les chevaux Camarguais ou les biches et les cerfs tout comme sur d’autres bovins d’Europe, d’Amérique, d’Afrique, d’Asie ou d’Australie où ma colonisation a commencé des les années 1940.
Souvent, je soulage mes hôtes de leurs tiques, mais le seul bémol, c’est d’être impliqué dans la propagation de maladies animales transmises par celles-ci.
L’on me trouve aussi parfois dans les marais et étangs, comme sur cette photo prise à l’étang de Bellebouche, où j’ai aussi bâtit mon nid, afin d’assurer ma descendance en ce printemps 2016, période en laquelle, je suis orné de plumes de couleur chamois.
Migrateur partiel, je me nourris d’insectes et notamment de sauterelles, je joue ainsi donc, aussi mon rôle dans l’écosystème.
Certains oiseaux ou mammifères peuvent me piller mon nid que je bâtis en plate-forme de branches placées dans les arbres ou les arbustes.
J’ai connu, l'une des plus rapides et importantes extensions naturelles de toutes les espèces d'oiseaux et l’on est en expansion, expansion liée à l’activité humaine d’élevage du gros bétail.
Bihoreau gris
Je suis un Bihoreau gris et en Latin, mon nom se prononce Nycticorax nycticorax.
Je suis une espèce d'oiseau échassier de la famille des Ardeidés.
D’une taille d’environ 58 à 65 cm je peux atteindre 100 cm d’envergure.
Je niche en colonies dans les marais, étangs et cours d’eau pourvus d’arbres, dans lesquels, j’aime me percher tout comme sur cette photo, prise à l’étang de la Sous de la réserve Naturelle Nationale de Chérine en Brenne.
Je suis un visiteur d’été mais dès le printemps, de Mars à Octobre, vous pouvez m’admirer en Europe du sud jusqu’au Moyen Orient, car aimant les régions tempérées, j’hiverne en Afrique.
Je me nourris de poissons, de batraciens, d’insectes de petits rongeurs, de chauves-souris, d’œufs et de poussins d’autres espèces d’oiseaux, car je suis aussi un prédateur.
Je chasse à l’aube, au crépuscule, la nuit, mais aussi le jour en position immobile en attendant ma proie, sur les rives ou dans l’eau si j’ai pied, et tout comme les Gravelots à collier interrompu ou encore, les Échasses blanches le font avec leurs pattes, moi je fais vibrer la surface de l’eau avec mon bec pour attirer mes proies cachées dans les fonds, mais je suis surtout actif la nuit grâce à mes yeux rouges sensibles.
Généralement le jour, je dors dans les arbres et je parais bien immobile, mais bien-sûr, je ne dors que d’un œil et parfois, je m’adonne à des activités diurnes. En effet, il m’arrive de faire du vol stationnaire et de piquer soudainement du bec vers une proie, mais ce, dans les eaux plus profondes.
Mon nid est constitué de branchettes dans les arbres mais parfois, je le bâtis dans les roseaux.
Habituellement, je migre de nuit en petits groupes avec mes semblables et l’on pousse des petits cris afin de ne pas nous disperser.
Foulque Macroule
Je suis une Foulque Macroule et en Latin l’on m’appelle Fulica Atra.
D’une taille de 36 à 42 cm, je vis dans les étangs, lacs, baies aux eaux peu profondes à végétations dense et dans les pièces d’eaux ouvertes en hiver.
Je suis une migratrice partielle, c'est-à-dire que certains d'entre nous migrent et que d'autres sont sédentaires ou résidents localement.
Mon nid, bâtît de phragmite, genre de plantes herbacées comme les roseaux des marais, se trouve en hauteur dans les roselières et reste bien souvent visible.
L’on m’entend souvent la nuit prés des plans d’eaux et lors des nuits de printemps, je vole en émettant un son similaire à un éternuement, et ce, à un rythme un peut sautillant.
Je suis très énergique lorsqu’il est question de défendre mon territoire et parfois quelques intrus y laissent des plumes.
Gallinule poule d'eau
Je suis une Gallinule poule d'eau et en Latin je me prénomme Gallinula chloropus, je vis dans les petits lacs ,étangs, mares et cours d'eau à végétation dense.
D'une taille moyenne de 27 à 31 cm, je me cache souvent mais l'on peut quand même m'observer dans les herbes au bord de l'eau tout comme dans les étangs de la Brenne, les marais d'Orx au bien ailleurs où les conditions qui me sont favorables sont réunies.
Je bâtis mon nid dans la végétation dense, et celui-ci, s'apparente à la forme d'une corbeille avec un toit.
En hiver, je migre vers l'ouest et le sud de l'Europe.
Mon cri perçant et gargouillant, me révèle souvent quand je suis caché dans les roseaux.
Je marche la queue redressée et j'hoche la tête en nageant.
Aigrette garzette
Je suis une Aigrette Garzette et mon nom en Latin se prononce Egretta garzetta, d'une taille d'environ 65cm et d'une envergure allant jusqu’à 106cm, je niche en colonies dans les lacs, marécages, rivières et lagunes, ou encore dans d'autres zones humides tel les vieux Salins d'Hyères, aux eaux peu profondes
Je vis en Europe et la plupart de mes semblables hivernent en Espagne et en Afrique, là où le climat est plus doux, mais encore pour la majorité d'entre nous, au Moyen Orient.
Je me nourris de Batraciens et de poissons que je traque en faisant vibrer ma patte dans l'eau afin de créer une réaction et de les débusquer, telle est ma technique, similaire à celle des Gravelots à collier interrompu, et d'autres espèces encore.
Je bâtis mon nid dans les arbres touffus et les buissons, où l'on peut me trouver parmi des dizaines de mes consœurs à la nuit tombante.
Échasse blanche
Je suis une Échasse blanche et en Latin l'on me prénomme Himantopus, je fréquente les eaux peu profondes des lacs, étangs, baies et marais salants.
Je suis migratrice et en hiver je regagne l'Afrique, mes longues pattes me permettent de chercher ma nourriture dans des eaux plus profondes que d'autres limicoles.
Je bâtis mon nid dans les petites dépressions du sol, sur les rivages, tout comme dans les salicornes des salins d'Hyeres dans le Var.
En période de nidification, je veille activement sur mon petit foyer et bien souvent, je remonte dans le ciel, pour chasser un corbeau imprudent qui convoite ma nichée.
Spatule blanche
Je suis une Spatule blanche des marais d'Orx , en latin, on me prénomme Platalea leucorodia et je suis une espèce d'oiseau échassier à long bec en forme de spatule qui me permet de remuer la vase et d'avaler du plancton. D'une longueur de 88 cm et d'une envergure de 130 cm, je fréquente les milieux aquatiques ouverts de faibles profondeurs comme les lagunes ou les roselières des marais d'Orx.
Je niche en colonies dans les roseaux, parfois dans les arbres ou les arbustes. À la différence des hérons et aigrettes, je vole cou tendu.
Héron Pourpré
Je suis un Héron Pourpré des étangs de la Brenne, en latin je me prénomme Ardea purpurea Linnaeus et je suis une espèce d'oiseaux de la famille des Ardeidae.
Migrateur, je suis présent et nicheur en Europe et en Afrique du Nord et j'hiverne occasionnellement en Europe de l'Ouest et du sud ainsi qu'en Indre ou je fonde mon foyer et assure ma descendance au printemps .
Fin et longiligne, pouvant ateindre 90 cm de long et d'une envergure pouvant ateindre 150cm du bout de mes ailes, j'ai les yeux jaune clair et la tête ornée d'une calotte noire, l'arrière de mon cou est brun roussâtre et blanc sur le devant avec des stries noires en approchant du haut de ma poitrine, qui s'orne de plumes plus longues à la saison des amours. Mes pattes jaunes tirant vers l'orange, me permettent de marcher dans l'eau et la vase. Mes doigts inhabituellement longs pour un héron, me permettent de marcher sur les vases molles, les feuilles flottantes et de me poser sur les buissons.
Mouettes rieuses
Je suis une Mouette rieuse et en Latin l'on me prénomme Chroicocephalus ridibundus.
Je niche en colonies dans les lacs, étangs et marais, et ne suis pas farouche, mais, lorsque une ombre étrangère surgit dans le ciel, nous alertons notre clan par des cris prononcés et allons tous ensembles, chasser l'imprudent, jusqu'à ce qu'il quitte notre couloir aérien et cela, surtout lorsqu'on est en période de nidification, car dans le lot, peut se cacher un prédateur...
Au cours des saisons je me pare de différents habits, du plus clair au plus foncé, comme cette couleur chocolat foncé quand je suis sur le point d'assurer ma descendance et que vous pourrez admirer, sur ce futur album de l'étang de la Sous en Brenne (Indre)
Milan noir
Je suis un Milan noir et mon nom Latin est Milvus Migrans, j'appartiens à la famille des Accipitridés et à l'ordre des Accipitriformes.
D'une envergure de 135 à 155cm, je vis dans les forêts près des lacs, des cours d'eau et des marais jusque dans les villes. Je suis un visiteur d'été et je fréquente le sud et le centre d'Europe, en France vous me trouverez facilement dans le ciel des Landes (marais d'Orx entre autre) et L'Indre ou encore dans d'autres départements, mais en hivers je regagne l'Afrique.
Je m'alimente principalement de poissons et de charognes et je fais partie de l'écosystème.
Si vous me voyez me chamailler avec un voisin imprudent dans le ciel c'est que je défend mon territoire, mais pas de crainte, plus de peur que de mal
Cistude d'Europe
Je suis une Cistude d’Europe et en Latin on m’appelle Emys orbicularis, je vis dans les zones humides aux eaux douces, calmes et bien ensoleillées : marais, étangs, fossés, cours d’eau lents, canaux…, mais je vis aussi dans des ruisseaux de Camargue ou encore, dans la Plaine des Maures (Var) ainsi qu'en Brenne. j'apprécie les fonds vaseux et la végétation aquatique abondante qui me fournissent nourriture et abris en quantité. Mon territoire peut s’étendre sur près de 10 ha de zone humide. Pour prendre mes bains de soleil, je recherche activement les troncs d’arbres flottants, les branches basses de tamaris en berge mais si j'ai peur, il m’arrive de me cacher sous les Nénuphars, pour de temps à autres reprendre ma respiration à l'abris des regards.
Rouge queue noir
Je suis un Rouge queue noir, en Latin je me prénomme Phoenicurus ochruros, je vis en montagne sur les pentes à blocs rocheux, falaises et broussailles éparses, ou à plus basse altitude dans les villes et les villages où les bâtiments remplacent les parois rocheuses, l'on peut me trouver aussi aux marais d'Orx, où je me prête à des clichés plus originaux...